294. SAINT-RIEUL-DUPOUY (Jean). L'Été à Bordeaux. Bordeaux, - Lot 294

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294. SAINT-RIEUL-DUPOUY (Jean). L'Été à Bordeaux. Bordeaux, - Lot 294
294. SAINT-RIEUL-DUPOUY (Jean). L'Été à Bordeaux. Bordeaux, Féret, 1850. In-8, 373 p., chagrin chamois à grain écrasé.Exemplaire joliment relié dans une reliure chagrin chamois avec plaque romantique dorée poussée sur les plats, filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure et toutes les tranches dorées. Envoi autographe signé de l'auteur à la comtesse Koucheleff et daté de 1863. Reliure légèrement frottée, un coin émoussé, quelques rousseurs. On joint du même auteur : L'Hiver à Bordeaux. Bordeaux, Féret, 1851. In-8, ii, 483 p., chagrin vert sapin. Exemplaire dans une reliure semblable au précédent, contenant lui-aussi un EAS à la même date collé sur le faux-titre. Rares rousseurs et défauts mineurs. Jean-Baptiste Saint-Rieul-Dupouy (1813-1874) est une personnalité attachante de l'histoire bordelaise, malheureusement un peu oubliée aujourd'hui. Issu de la bourgeoisie créole de Saint-Domingue, Jean Baptiste fut envoyé à Paris pour y étudier le droit. Il y préféra les salons littéraires, s'engagea dans l'opposition de gauche, prôna la médecine homéopathique, épousa le mouvement romantique, se lia d'amitié avec George Sand, Alfred de Vigny ou encore Théophile Gautier Lorsqu'il vint s'installer à Villenave d'Ornon, dans la chartreuse de Carles, il participa activement à la vie littéraire et artistique bordelaise. On lui doit d'avoir soutenu bien des initiatives et d'avoir participé à la renommée d'Arcachon. Justin Dupuy, dans Les Bordelais en 1845, lui consacre quelques-unes de ses pages les plus piquantes. L'Eté à Bordeaux célèbre la bonhomie méridionale de la cité, Bordeaux à la campagne, aux eaux des Pyrénées, à Royan, à la Teste, au bal champêtre, aux vendanges L'Hiver à Bordeaux « est la satire de nos moeurs et de nos ridicules, un tableau critique et vrai de la vie bordelaise. » Rarement avec autant d'humour, de talent et de vérité ne fut décrite la société bordelaise de la première moitié du XIXe siècle. « Ces deux volumes se lisent encore avec plaisir. L'Eté à Bordeaux est épuisé et rare », nous dit déjà Feret en 1889. (Labadie, 722).
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